À propos des activités culturelles et des actions éducatives qui, selon Irène King, « constituent le point de départ de tout programme réaliste de diffusion des archives au grand public », elle précisait toutefois que « cela ne sera possible que dans la mesure où les archivistes accepteront de dépasser leur rôle traditionnel, d’aller au-devant de la clientèle et de sortir la profession de l’obscurité. L’image de l’archiviste est à refaire, et nous pensons que des activités culturelles et des actions éducatives bien publicisées permettront d’amorcer le changement. »

De plus, contre l’argument du manque de ressources financières, elle soutenait que « Plusieurs activités sont peu coûteuses, et la collaboration avec d’autres organismes à vocation culturelle ou éducative tels que des musées, bibliothèques, universités, peut générer des solutions intéressantes et économiques ». Pierre Michaud partage le même point de vue :

Les archives ont en effet tout à gagner d’une collaboration étroite avec d’autres organismes à vocation culturelle tels les musées, les bibliothèques, les sociétés historiques et les médias (radio, télévision et presse écrite). Sans méconnaître le caractère spécifique du patrimoine archivistique, l’élaboration d’un programme de diffusion ne peut en effet se concevoir que dans une perspective de complémentarité avec ces organismes dont les champs d’activité sont similaires à celui de l’institution archivistique.