Les technologies de l’information et de la communication (TICS)
Les technologies de l’information et de la communication permettent la diffusion des contenus archivistiques instantanée et massive. Jamais, auparavant, nous n’aurions pu envisager cette possibilité. Nous devons risquer et relever le défi de la nouveauté dans une approche d’accès au contenu et de sa diffusion.
Comme le laisse entrevoir ces propos de Danielle Aubin, du Musée de la Civilisation, le développement des TICS au cours des années 1990 aura un fort impact dans le domaine des archives, et plus particulièrement en matière de diffusion.
Dès 1992, James Lambert entrevoyait (avec la création du RLIN, le Research Libraries Information Network aux États-Unis) que :
L’emploi de l’informatique s’étendra à la création d’un catalogue collectif électronique, constamment mis à jour et formant partie intégrante d’un réseau archivistique. Ce catalogue permettra aux chercheurs de faire leurs recherches de sources partout à partir d’un centre d’archives ou même de chez eux.
Effectivement, dans les années suivantes, les catalogues collectifs deviendront une réalité au Canada d’abord avec l’accès à des bases de données en ligne comme en Colombie-Britannique (BCAUL : The British Columbia Archival Union List) ou en Alberta (ANA : The Archives Network of Alberta Database), ensuite avec le lancement, en 2001, du site Web Archives Canada http://www.archivescanada.ca/homeFR?lang=fr qui « se veut un point d’accès vers les ressources archivistiques que l’on retrouve dans plus de 800 dépôts à travers le Canada » (CCA, 2011) et le développement d’un réseau au niveau provincial ou territorial, tel que le Réseau de diffusion des archives du Québec (RDAQ) http://rdaq.banq.qc.ca/accueil/.