« En plus du contact direct avec la clientèle, le personnel des centres d’archives dispose d’autres moyens de diffuser les archives ou son message archivistique. » Parmi eux, Normand Charbonneau en dénombre douze au total qui vont du téléphone et du courrier de recherche aux visites guidées et aux stands et comptoirs d’information, en passant par les publications, les produits dérivés, les expositions et les moyens technologiques tels que l’audiovisuel, les cédéroms, les bornes informatiques interactives et Internet, sans oublier les divers outils de relations publiques comme, entre autres, les listes d’envoi, les capsules historiques, la publicité, les communiqués, les dépliants et les affiches.

Dans cette troisième partie consacrée aux moyens de diffusion, Charbonneau aborde également les aspects matériels, organisationnels et réglementaires en lien avec une salle de consultation et un service de référence, c’est-à-dire ce qui a trait à l’aménagement des locaux, à l’inscription des chercheurs, à la réquisition, à la photocopie ou encore aux équipements nécessaires à la consultation des documents. Il termine en rappelant l’importance pour les centres et services d’archives de publiciser les deux « devoirs de la clientèle », le premier étant « de préparer sa recherche et de réaliser que le travail de recherche lui incombe », le deuxième consistant à « respecter les lois, règlements et directives qui régissent l’utilisation des archives ».