Approches de l’archivistique
Au début des années 1990, James Lambert distingue différentes approches de l’archivistique. D’une part, les approches informationnelle et utilisatrice qui, précise-t-il, sont « deux expressions d’une même position : dans l’ère de l’information, les services d’archives se feront juger (et financer) selon leur capacité de fournir les informations dont les utilisateurs et les utilisatrices ont besoin. » D’autre part, l’approche mémorielle qui « met l’accent sur le créateur des archives plutôt que sur l’utilisateur, mais elle n’exclut pas l’idée d’utilisation. » En fait, l’approche mémorielle « n’insiste pas sur une utilisation immédiate ou actuelle de l’information. Elle considère que des documents peuvent avoir une signification mémorielle potentielle tout en n’ayant pas une pertinence actuelle évidente. »