Collaboration avec d’autres disciplines
Ainsi, Charbonneau en vient à la conclusion que « La diffusion des archives est donc, de plus en plus, affaire de partenariats entre institutions gardiennes des archives, clientèles, disciplines connexes à l’archivistique, de même qu’avec le milieu dans lequel agit le centre d’archives. »
Toutefois, il tient à préciser que cette ouverture à la diffusion « doit, cependant, s’accompagner de remises en question et de modifications de certaines pratiques » de la part des archivistes. C’est-à-dire qu’il leur faudra : accorder toute l’attention qu’il se doit à la clientèle et au personnel qui en est responsable ; mettre en place des mécanismes permettant de recentrer les activités « vers la satisfaction des besoins des usagers » ; développer des outils d’encadrement ; défendre l’équilibre au plan législatif afin « de protéger les droits des uns tout en préservant l’accès aux autres » ; et « de vérifier la pertinence auprès des utilisateurs, des solutions adoptées par l’archivistique » , notamment en ce qui a trait aux normes de description.