La façon d’envisager la diffusion des archives dans l’ouvrage de 1999 est-elle comparable à celle exprimée dans le manuel de 1982 ? Bien sûr, comme l’indique le Tableau 5, le contenu du chapitre de Charbonneau est nettement plus élaboré que celui de Couture, Rousseau et Pélissier. Ce qui est tout à fait normal, compte tenu de l’écart de plus d’une quinzaine d’années qui sépare les deux contributions.

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Là où, chez Couture, Rousseau et Pélissier, l’essentiel des propos porte sur les moyens de diffusion divisés en deux catégories, Charbonneau pour sa part, en plus de ces derniers, traite notamment des différents types de clientèle, des conditions de consultation et d’utilisation, de la planification et du suivi des activités ainsi que de la collaboration avec d’autres disciplines.

Cependant, bien que Charbonneau offre une vue d’ensemble plus englobante et mieux articulée, il partage néanmoins avec ses vis-à-vis une même vision de la fonction, à savoir qu’elle regroupe aussi bien des activités visant la valorisation et la promotion que des aspects liés à la communication ou la référence.

Bref, l’approche québécoise de la diffusion s’est certes développée mais n’a pas changé fondamentalement entre le début des années 1980 et la fin des années 1990.